• Ce livre est l'histoire d'un biologiste anglais, Alfred Jones, à qui le Cheikh yéménite Muhammad demande de construire une rivière artificielle dans son oued. Dans le but de pêcher le saumon. Une folie pour le scientifique!

    Une comédie très bien écrite, basée sur les correspondances entre Alfred et sa femme.

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  • Un guide pratique et très riche sur le syndrôme d'Asperger, à mettre dans toutes les mains des patients et familles qui côtoient le S.A.

    Tony Attwood est le grand spécialiste actuel du syndrôme d'Asperger. Dans son ouvrage, il évoque d'abord les avantages à diagnostiquer le S.A chez l'enfant et chez l'adulte.

    Il explique ensuite les différences de compréhension sociale qu'ont les Asperger, avec les difficultés d'ordre amical que cela implique. Puis, il parle des émotions et des déficiences de compréhension des émotions des Asperger. Il la théorie de l'esprit, puis les intérêts spécifiques et le langage chez les Asperger. Il explique aussi l'intelligence différente des Asperger, les problèmes moteurs ou sensoriels, les perspectives d'études et professionnelles des Asperger. Il aborde enfin les problèmes de relatios amoureuses des Aspergers et l'aide que peuvent apporter les psychothérapies.

    De très larges extraits ici

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     Une citation sur l'acceptation du syndrôme d'Asperger : N. Jackson 2002 : "Vous avez à vous accepter comme vous êtes, bien que cela puisse être difficile. Etre dans le déni ne fera que vous entraver. Reconnaître votre syndrôme, l'étudier, et vous souvenir que tous ceux qui ne sont pas gentils avec vous à cause de votre différence ne méritent rien de votre part. Cela est plus facile à dire qu'à faire, je le sais, je ne suis pas encore totalement à ce stade! S'accepter soi-même est donc la clef du succès personnel... Et, plus important, être sincère avec soi-même, parce qu'en fin de compte vous ne pouvez compter que sur vous-même."


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  • Un de mes auteurs préférés : Arnaldur Indridason, auteur de polars islandais. Je recommande chaudement L'hiver arctique et La cité des jarres de cet auteur, mais ci-dessous son dernier ouvrage paru début février 2011 : La rivière noire.

    Dans un appartement à proximité du centre de la ville, un jeune homme gît, mort, dans un bain de
    sang sans qu’il y ait le moindre signe d’effraction ou de lutte. Aucune arme du crime, rien que cette
    entaille en travers de la gorge de la victime, entaille que le médecin légiste qualifie de douce,
    presque féminine. Dans la poche de Runolfur, des cachets de Rohypnol, médicament également
    connu sous le nom de drogue du viol… Il semblerait que Runolfur ait violé une femme et que celle-ci se soit ensuite vengée de son agresseur. Un châle pourpre trouvé sous le lit dégage un parfum
    puissant et inhabituel d’épices, qui va mettre Elinborg, l’inspectrice, amateur de bonne cuisine, sur
    la piste d’une jeune femme. Mais celle-ci ne se souvient de rien, et bien qu’elle soit persuadée
    d’avoir commis ce meurtre rien ne permet vraiment de le prouver. La fiole de narcotiques trouvée
    parmi d’autres indices oriente les inspecteurs vers des violences secrètes et des sévices
    psychologiques. En l’absence du commissaire Erlendur, parti en vacances, toute l’équipe va s’employer à comprendre le fonctionnement de la violence sexuelle, de la souffrance devant des injustices qui ne seront jamais entièrement réparées, et découvrir la rivière noire qui coule au fond de chacun.

    Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961. Diplômé en histoire, il est journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de romans noirs couronnés de nombreux prix prestigieux, publiés dans 37 pays.

    riviere noire

    Interview d'Arnaldur

    Une critique de La rivière noire, dans le canard enchaîné

    Une présentation du livre dans Libération du 24 juillet 2010

    Et dans Télérama le 19 mars 2011

    Et le blog d'Eric Boury, le traducteur français d'Arnaldur Indridason


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  • J'avais rdv hier au CRA avec mes parents pour un entretien avec la psy sur mon enfance. Je redoutais énormément cette rencontre. J'ai peur que malgré tous les traits asperger que j'ai on ne me trouve rien et que finalement je n'ai rien d'"anormal". Une angoisse tenace parmi d'autres...

    Pendant l'entretien tout s'est bien passé. Beaucoup de questions à mes parents, de ma naissance à l'âge adulte, des anecdotes, évoquées à l'aide de photos. Ils ont évoqué mes relations avec ma soeur, avec qui j'étais comme un tyran (côté autoritaire, intransigeant et rigide), mes relations avec mes parents à qui je n'ai jamais rien dit, avec mes camarades de classe (peu d'amis). J'ai montré à la psy mes relevés de notes de la 4ème à la Terminale, où il est à chaque fois écrit que je ne participe pas assez, qu'on aimerait m'entendre.

    La psy a expliqué à mes parents ce qu'est le syndrôme d'Asperger. J'espère qu'il y voient plus clair et qu'ils vont comprendre pourquoi je suis comme ça, et que surtout ce n'est pas ma faute.

    Cette nuit, suite à l'entretien, j'ai ressassé tout ce qui a été dit, donc j'ai évidemment très mal dormi. Après l'angoisse dûe à l'anticipation, il y a celle qui fait suite à l'événement. J'aimerais tellement débrancher mon cerveau dans de telles circonstances...

    Le diagnostic est en cours, la psy va appeler mon autre psy, puis je la reverrai une fois avant le diagnostic définitif. Je suis confiante pour ce diagnostic, parce que vu l'orientation des questions de la psy et les réponses de mes parents, il me semble que cela ne fait quasiment plus de doute que je suis bien atteinte du syndrôme d'Asperger. A digérer, maintenant...


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  • "J'ai un système auditif qui fonctionne comme un amplificateur au maximum de sa puissance. Mes oreilles se comportent comme un microphone qui ramasse et amplifie le son."Les bruits bruyants et soudains me blessent les oreilles comme la foreuse d'une dentiste qui frappe un nerf (Grandin 1992)"

    Je me rends compte depuis quelque temps que certains bruits m'insupportent réellement. Avant je n'y faisais pas vraiment attention, en fait je ne savais pas que cette gêne pouvait avoir une explication.

    Ce soir par exemple, pendant le repas, ma mère a froissé bruyamment le sachet d'emballage du pain. J'ai cru qu'elle faisait exploser une bombe à côté de mes oreilles. Idem quand quelqu'un recule sa chaise sur le sol sans la soulever. Ce bruit m'apparaît très très fort et surtout extrêmement désagréable. De même le volume de la télévision me semble toujours trop élevé. Quant aux claquements de porte ou sonnerie de téléphone, je sursaute à cause de leur violence.

    Le souci dans ces situations, c'est que je n'ose rien dire. Au mieux je ronchonne, ce qui en rajoute à l'incompréhension de mes proches et à leur colère quand je leur dis qu'ils exagèrent.

    Comment leur faire comprendre que ces bruits me sont réellement insupportables, que ce n'est pas une manie de passage et que ces bruits me font réellement mal?

    J'ai découvert récemment que les personnes ayant le syndrôme d'Aspeger avaient une sensibilité accrue au bruit. Peut-être que tout cela est lié.


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